Activités hebdomadaires

Sur abonnement, les séances ont lieu pendant la période scolaire.

Au local yoga

Yoga/relaxation

Dans ces cours, nous pratiquons asana, pranayama, relaxation (savasana), Kum Nyé (nommé aussi « relaxation tibétaine »), yoga tibétain, relaxation dynamique (en mouvement) et exercices méditatifs tels que les cinq postures Maitri. Nous pratiquons aussi quelques rudiments de yoga du son.

Relaxation

Dans ces cours, nous pratiquons comme dans ceux de « yoga/relaxation », tout en tenant compte des difficultés physiques rencontrées pour la partie « asana ». Les exercices sont plus faciles au niveau physique et toute l’attention est portée sur le travail intérieur.

Yoga nidra

Le premier objectif, pour le yoga nidra est de se détendre et entrer dans un état profond. Sans cela, le yoga nidra sera peu fructueux, l’activité restant superficielle, la pensée raisonnante habituelle continuant à faire barrière au sentiment. Ainsi il est préférable (mais pas obligatoire) de pratiquer la relaxation ou les plans « asana » et « pranayama » avant de vouloir aborder le yoga nidra. C’est aussi pour cette raison que dans le cours de Yoga Nidra nous pourrons nous attarder sur l’approfondissement de l’état relaxé avant d’aborder les évocations d’images ou le rêve éveillé dirigé.

Pour se détendre, il est d’abord nécessaire d’abandonner les préoccupations quelles qu’elles soient. Beaucoup de tensions dans le corps sont provoquées par des conflits entre intérieur et extérieur, mais aussi des conflits internes.

Même si actuellement la tendance est à valoriser l’émotion, ou plutôt une certaine idée de l’émotion, nous craignons généralement de ressentir vraiment, simplement certaines émotions. Lorsque nous laissons tomber la barrière du corps, les tensions émotionnelles apparaissent plus facilement. Il est nécessaire de les traiter de la même façon que l’on a traité les tensions physiques : prendre conscience, accueillir, laisser s’exprimer. Si les premières phases sont vraiment vécues, lâcher définitivement est possible. La charge émotionnelle peut s’exprimer.

Lorsque l’on relâche les préoccupations habituelles et qu’enfin on se concentre un peu, on commence à voir apparaitre les contenus jusqu’ici ignorés. Le principal obstacle, alors, est le risque d’en faire quelque chose, en faire une histoire, vouloir analyser, expliquer, ce qui revient à confier à la raison quelque chose qu’elle n’est pas capable de traiter ou, en tous cas, qu’elle traitera mal. C’est un peu comme libérer un prisonnier pour le remettre dans les mains de ses ravisseurs.

Ce qui apparait lors d’une relaxation ou d’un yoga nidra doit être abordé comme un objet de méditation : on le voit apparaitre et on le voit disparaitre, sans intervenir. Cette attitude est difficile à adopter, tant nous sommes habitués au contraire. Plus nous devenons capables d’accueillir et laisser libres les phénomènes qui apparaissent, plus nous nous approchons d’un état de simple méditation où tout se libère naturellement.

Les résultats d’une telle pratique peuvent être considérés à deux niveaux. Sur le plan relatif, psychologique, on peut voir diminuer le niveau de conflits intérieurs et un apaisement peut se manifester dans la vie diurne, comme nocturne. Les conséquences peuvent aussi être bénéfiques sur le plan de la santé en général.

Sur un plan plus ultime, cette pratique peut devenir un profond chemin spirituel incluant tous les aspects de la vie et notamment le développement de la lucidité dans l’état de rêve, élément décrit dans la Bardo Thodol (livre tibétain des morts) : « Celui qui, au cours de sa vie, aura fait trois fois une véritable expérience de lucidité dans le rêve pourra se libérer au moment du Bardo (état intermédiaire entre la mort et la renaissance) ». Le travail avec cette illusion qu’est le rêve peut rendre apte à reconnaitre d’une manière plus générale le processus même de l’illusion.